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La période de vacance(s) : prendre congé sans culpabiliser

Marilyn Merlo / Psychologue Liège

VACANCE/ Définition du dictionnaire Larousse

I. − Au singulier :État de ce qui est vacant.

A. − État de ce qui est vide, inoccupé.

B. − État d'un emploi, d'un poste, d'une charge momentanément dépourvu(e) de titulaire.

C. − Au fig. Vide affectif, moral ou intellectuel. Synon. vacation (littér.), vacuité.La sensation de la vacance est une chose que l'extrême jeunesse est inapte à apprécier: elle lui apparaît toujours soit sous la catégorie du vide, soit sous celle du sentimental (Du Bos, Journal, 1928, p. 26).L'être pensant qui n'a que soi pour but souffre d'une vacance abominable (Gide, Journal, 1931, p. 1072).

II.

A. − Au pluriel:

1. Cessation d'activité d'un organisme officiel pour une période déterminée de l'année. C'était la dernière fois que ces personnages officiels se trouvaient réunis, avant de se séparer pour un long été, − car les vacances diplomatiques duraient de trois à quatre mois (Morand, Londres, 1933, p. 53).

2. Période plus ou moins longue pendant laquelle une personne cesse toute activité professionnelle pour se reposer, se détendre. Avoir besoin de vacances.

LA NECESSITE DES VACANCES

Toute l’année de nombreuses personnes vivent à du 100km/H : les agendas sont remplis, les activités et obligations tant professionnelles que privées se succèdent, dans un objectif de « rentabilité » comme le disent parfois certains patients en consultation qui se disent débordés, au bout du rouleau. Le rythme de la société actuelle nous pousse de plus en plus à nous adapter à des contraintes extérieures à soi  de performance, de pressions liées à des dictats du « bien-faire », « bien-vivre » (par exemple : s’occuper le plus possible – obtenir le plus vite possible les nouveaux objets de désir…).Nous nous calquons ainsi sur des rythmes extérieurs qui ne sont pas les nôtres au départ, appauvrissant alors notre intériorité, notre créativité.  Il n’y a plus de place pour le vide, vécu comme angoissant et pourtant tellement nécessaire pour la santé mentale. La vie n’est pas que s’adapter, c’est aussi exprimer son individualité. Ralentir le rythme, s’octroyer des moments, des périodes où l’on ne fait en apparence rien d’utile, c’est  en fait se régénérer et donner l’occasion à son esprit de rêvasser, d’éveiller sa créativité et de se reconnecter à son imaginaire. La période de vacances est propice à ce redéploiement de soi, c’est pour cela que c’est un moment important dont il ne faut pas se priver… Bonnes vacances à toutes et tous !

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